L’assurance-maladie, l’agence régionale de santé de Bretagne, l’union régionale de professionnels de santé et l’association des libéraux APIMED ont signé une convention de partenariat afin de réaffirmer l’existence et le développement des « groupes qualité ». Nés dans la région en 2001, ils répondent à une double attente des généralistes selon le Dr Hervé Le Neel, président de l’URPS médecins de Bretagne : « rompre leur isolement en réfléchissant à l’organisation territoriale, et viser l’efficience de nos pratiques ».
Chaque mois, les 36 groupes de 10 professionnels se réunissent autour d’un thème défini à l’avance. « Ce ne sont pas des groupes de pairs où l’on échange nos expériences : les généralistes reçoivent une documentation sur le sujet choisi, nous réfléchissons à des cas critiques, et très important, nous possédons des retours de l’assurance-maladie sur les indicateurs que nous avons construits », précise le Dr Le Neel. Ces retours permettent par exemple d’analyser l’évolution des prescriptions, comme pour le traitement des cystites, pour lesquelles les groupes privilégient des solutions à usage unique : l’assurance-maladie donnera l’évolution des examens en laboratoire et celle de prescriptions de bandelettes urinaires.
Quelque 400 médecins (soit 18 % des généralistes bretons) sont engagés dans ces groupes qualité, qui ont vocation à s’étendre. Neuf autres régions ont adopté une démarche similaire, ralliant 2 000 médecins.
À terme, le Dr Hervé Le Neel souhaite la création d’un label au niveau national.
Quatre généralistes font vivre à tour de rôle un cabinet éphémère d’un village du Jura dépourvu de médecin
En direct du CMGF 2025
Un généraliste, c’est quoi ? Au CMGF, le nouveau référentiel métier redéfinit les contours de la profession
« Ce que fait le député Garot, c’est du sabotage ! » : la nouvelle présidente de Médecins pour demain à l’offensive
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur