Les zones urbaines sensibles n’attirent pas les professionnels de santé

Publié le 02/12/2009
Article réservé aux abonnés

L’Observatoire national des zones urbaines sensibles vient de rendre son rapport annuel à Xavier Darcos, ministre du Travail et Fadela Amara, secrétaire d’État chargée de la politique de la ville. L’an dernier, l’Observatoire avait montré que les médecins étaient en moyenne deux fois moins représentés en zone urbaine sensible (ZUS) qu’en France métropolitaine et même trois fois moins que dans les autres zones urbaines.

Le rapport rendu public cette année révèle la sous-représentation des autres professions de santé en ZUS. Celle-ci est très prononcée chez les infirmières. Ces dernières sont deux fois moins présentes en ZUS que dans le reste de la France et près de trois fois moins que dans les unités urbaines. Les chirurgiens dentistes, masseurs-kinésithérapeutes sont également deux fois moins représentés en ZUS que dans le reste de la France métropolitaine. Les pharmaciens sont sensiblement plus présents en zone urbaine sensible que les autres professions de santé. « Cette situation s’explique par la réglementation qui prévoit en moyenne une officine pour 3 000 habitants ». La France compte 751 zones urbaines sensibles, territoires infra-urbains définis par les pouvoirs publics français pour être la cible prioritaire de la politique de la ville. Près de 4,5 millions de Français vivent dans ces quartiers sensibles.

Le Quotidien du Mdecin

Source : lequotidiendumedecin.fr