Réservé sur les modalités du contrat d’amélioration des pratiques individuelles (CAPI), MG-France l’est encore davantage depuis qu’il a observé plusieurs anomalies. Le dispositif « Capi Secours » mis en place par le syndicat a permis de constater plusieurs dysfonctionnements. Exemple : un homme, ayant-droit de son épouse, figurait dans la cohorte des personnes devant bénéficier d’une mammographie systématique.
« Identifié par le seul numéro de Sécurité sociale ouvrant ses droits et commençant par 2, cet homme sera ajouté au nombre des patientes n’ayant pas bénéficié du dépistage, diminuant les espoirs du médecin de percevoir son dû… », relève MG-France. Selon le syndicat, cet exemple n’est pas isolé, et il rend « le règlement des CAPI tout à fait incertain ». MG France appelle les médecins généralistes à « vérifier soigneusement les allégations de leur caisse » et leur conseille de contacter leur cellule CAPI Secours en cas de problème.
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