AU SIXIÈME JOUR de la campagne officielle des élections aux unions régionales des professionnels de santé (URPS), et dix jours pile avant la fin du scrutin, « le Quotidien » prend, dans quatre régions, la température des médecins engagés dans l’aventure. En Midi-Pyrénées, en PACA, en Bretagne et en Alsace – comme en Île-de-France, Rhône-Alpes et Nord-Pas-de-Calais, où nous nous rendrons dans une édition ultérieure –, les médecins candidats, aguerris ou complètement « bleus », sont en pleine opération séduction de leurs confrères.
Dans cette campagne, il y a des constantes. Tous les praticiens qui s’y sont engagés construisent, par exemple, leur démarche sur le terreau des (bientôt feues) URML – certains en sont d’ailleurs de vieux briscards – ; tous aussi regardent – avec inquiétude, circonspection ou intérêt – du côté des agences régionales de santé (ARS) face auxquelles il va falloir s’imposer une fois élus. Et puis, il y a bien sûr des divergences. Ne serait-ce qu’entre ceux qui privilégient les enjeux régionaux (démographiques, par exemple) de l’élection et ceux qui gardent la loi Hôpital, patients, santé et territoires (HPST) ou bien la convention en ligne de mire.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique