Plusieurs réseaux de surveillance sanitaire, basés sur la participation volontaire des MG, existent et permettent d’avoir un aperçu en temps quasi-réel de l’activité de médecine ambulatoire, notamment en matière de maladies transmissibles. Ils permettent aussi de développer des connaissances épidémiologiques sur les problèmes de santé. Trois de ces réseaux couvrent l’ensemble du territoire français, chacun possédant ses propres objectifs et modalités de surveillance :
– les groupes régionaux d’observation de la grippe (GROG) pour les infections respiratoires aiguës et les caractéristiques antigéniques des virus grippaux en circulation ;
– le réseau Sentinelles de l’INSERM suit 11 maladies infectieuses syndromiques et 3 indicateurs infectieux ;
– l’Observatoire de la médecine générale surveille l’ensemble de l’activité des médecins participants sans orientation pathologique particulière.
Aujourd’hui, une faible proportion de MG participe à ces résaux : 555 pour les GROG, 1 300 pour Sentinelles et 125 pour l’Observatoire, alors que la France métropolitaine compte plus de 54 000 MG.
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