Début janvier, les médecins libéraux (généralistes et pédiatres) avaient lancé l’idée de proposer, moyennant un forfait estimé à 150 euros, une consultation spécifique pour repérer les troubles des apprentissages des enfants aux âges clés de 4, 5, 6 ans (le « Quotidien » du 16 janvier). Expérimentée dans deux régions par l’Association « MOD 4,5,6 » (pour mallette d’outil de dépistage), cette consultation de prévention viserait à renforcer le bilan de santé des enfants avant le passage en cours préparatoire. L’objectif affiché était, non pas de se substituer à la médecine scolaire, mais d’obtenir « une meilleure couverture de la population » et donc une prise en charge « la plus précoce possible », avait expliqué la présidente de l’association, le
Dr Dominique Girardon. Mais pour le syndicat des médecins de l’Éducation nationale FO, cette expérimentation viendrait menacer un service public. « Les médecins de l’Éducation Nationale sont déjà formés et sensibilisés aux troubles d’apprentissages et sont spécialistes de ces troubles. Intervenant directement au sein de l’institution scolaire, ils occupent une place privilégiée, à l’interface du secteur santé et du secteur scolaire », rappelle le syndicat.
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