LE NOMBRE de médecins scolaires en Seine-Saint-Denis a chuté de 50 % depuis 2006 pour atteindre une trentaine de professionnels, alerte le syndicat Syndicat national des médecins scolaires et universitaires (SNMSU-UNSA), alors que l’inspection d’académie regrette que des postes ne soient pas pourvus. « Les médecins se retrouvent avec des effectifs d’élèves dépassant les 10 000, certains ont même 18 000 élèves », dénonce Jocelyne Grousset pour le SNMSU de Seine-Saint-Denis. Elle assure que la moyenne nationale se situe autour de 8 000 élèves. « Alors que l’examen médical est obligatoire pour 100 % d’une tranche d’âge au cours de la scolarité, on est en dessous de 20 % », déplore-t-elle, dénonçant le « désengagement de l’Éducation nationale ». La Seine-Saint-Denis présente « des caractéristiques particulières », souligne-t-elle, avant de citer la précarité, une population jeune qui n’accède pas facilement aux soins médicaux, ou encore plus d’enfants (...) suivis irrégulièrement par des médecins. Au niveau national, le SNMSU dénonce « l’indécence des salaires des médecins de l’Éducation nationale » et insiste sur l’importance de « revaloriser la médecine scolaire ». Le SNMSU affirme que certains départements ruraux connaissent une situation similaire à la Seine-Saint-Denis et insiste sur la gravité de la situation.
Pénurie de médecins scolaires
Un syndicat sonne l’alerte en Seine-Saint-Denis
Publié le 09/11/2010
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : Le Quotidien du Médecin: 8853
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique