La mise à jour de la carte Vitale a été longtemps l’apanage des CPAM puis des officines, qui reçoivent d’ailleurs une aide pour cela. Sur les 29 745 points de mise à jour existant (hors bornes des CPAM), la plupart sont implantés dans les pharmacies mais aussi dans les laboratoires d’analyse et les centres de santé. Les cabinets médicaux commencent à s’y intéresser avec l’apparition d’option mise à jour carte Vitale sur des lecteurs qu’ils utilisent déjà pour la télétransmission. Ainsi Saficard propose avec le service Vit@plus, la télétransmission Ingenius, la carte bancaire et la mise à jour carte Vitale Vit@jour. Chez Sephira, le service Vitallio sera disponible prochainement sur Intellio pour 9 euros/mois supplémentaire. La mise à jour carte Vitale a également été homologuée sur le lecteur Twin 33 d’Ingenico et sur le Prium 3S de Xiring, sous le nom de Prium Service + (diffusé pour le moment dans les officines).
Dans quels cas ?
Cinq à 10 % des cartes ne sont pas à jour. Sont notamment intéressés :
- Les médecins qui pratiquent le tiers payant et se trouvent confrontés aux cartes Vitale pas à jour qui bloquent la FSE
- Les urgentistes
- Les médecins installés dans des régions un peu isolées où la pharmacie est loin : c’est un service rendu au patient
- Les médecins biologistes acceptant le tiers payant. Les patients ne sont pas obligés de revenir. Il n’y a plus de rejets.
- Les maisons de santé pluridisciplinaires.
Jusqu’à quatre fois plus d’antibiotiques prescrits quand le patient est demandeur
Face au casse-tête des déplacements, les médecins franciliens s’adaptent
« Des endroits où on n’intervient plus » : l’alerte de SOS Médecins à la veille de la mobilisation contre les violences
Renoncement aux soins : une femme sur deux sacrifie son suivi gynécologique