ENTRE l’endocrinologue qui émarge à 60 100 euros par an et le radiologue qui affiche 188 300 euros de bénéfice avant impôts, il reste un gouffre entre les spécialités selon le bilan fiscal des AGA.
Pour résumer, les résultats vont du simple au triple. L’échelle des revenus imposables des praticiens libéraux n’a pas connu de bouleversement majeur en 2011. Quoiqu’en repli de près de 2 % l’an dernier, les radiologues devancent toujours les anesthésistes (184 100 euros). Quelques changements sont cependant à signaler. Les chirurgiens généraux (+7 %) reprennent la troisième place du podium devant leurs collègues orthopédistes et urologues. À noter que les gastro-entérologues dépassent les cardiologues et que les pneumologues, qui enregistrent une hausse de 9 % de leurs revenus moyens, devancent dorénavant les ORL.
Les rhumatologues ont également connu une année 2011 encourageante (+10,1 %), ce qui leur permet de gagner trois rangs dans le classement du BNC. Même si elles ont enregistré des résultats corrects l’an dernier, les spécialités cliniques demeurent en queue de peloton. À la faveur de la hausse du C intervenue au 1er janvier 2011, les médecins généralistes creusent toutefois l’écart avec leurs poursuivants « cliniciens », pédiatres, gynécologues et psychiatres.
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