Votre compact numérique a plus de 5 ans ? Il est bon pour faire valoir ses droits à la retraite. Mais il marche encore très bien, répondrez-vous. Il fonctionne correctement, certes, mais entre ses photos et celles des compacts de dernière génération le fossé fait penser à un gouffre.
Si l’objectif du test du « Quotidien » est de comparer les numériques équipés d’un gros zoom, il est impensable de n’aborder que ce progrès technique (lire encadré).
C’est Panasonic qui l’un des premiers a lancé des compacts équipés de zooms grossissant 10 fois. Et, excusez du peu, s’est adressé à un monstre de l’optique le constructeur germanique Leica pour les réaliser. Le succès de la gamme des TZ a été immédiat. La concurrence a vu rouge. Les zooms sont alors passés du classique grossissement 3 X à 5, voire 7 fois. Mais depuis peu, Nikon, Canon, Olympus, Sony, notamment, ont attaqué de front les TZ, avec des grossissements atteignant 24 fois dans notre sélection.
Le premier prodige vient de la miniaturisation. Les cinq appareils que nous avons eus en mains, un fois éteints ne sont pas plus épais que leurs prédécesseurs. À l’allumage, l’objectif s’extirpe du boîtier, pour ensuite, à la demande du doigt, se déployer, telle la longue-vue d’un pirate. Aller chercher au loin le sujet à photographier fournit un bonheur insoupçonné : le sourire d’un enfant à 10 m, une gargouille sur une cathédrale, une fleur ou un oiseau en haut d’un arbre, etc.
Un grand-angle de 24 mm.
Mais Panasonic avait aussi fait découvrir avec ses TZ qu’il est possible de couvrir un champ large : le grand-angle. Là aussi la concurrence peinait. Un grand-angle, c’est photographier une réunion de famille autour d’une table, prendre un panorama ou un monument en entier. La référence est, ici, celle de l’objectif de 28 mm sur un appareil argentique. La deuxième surprise, donc, vient de ce que les appareils testés (sauf Canon) proposent plus large encore : un équivalent 24 mm. Attention il ne faudra pas être surpris d’obtenir des verticales cintrées sur les bords du cliché. C’est la loi du genre.
Mais il existe une seconde loi, celle du téléobjectif puissant. Plus le grossissement augmente et plus le frémissement de l’opérateur se transforme en bougé. Certes les appareils sont tous équipés d’un anti-bougé numérique, mais à l’impossible nul n’est tenu. Lorsque le zooming dépasse l’équivalent du 300 mm sur un appareil argentique, ici 50 mm, les flous sont légions. De bons appuis sont indispensables avant de « shooter ».
La conclusion ? Les cinq appareils testés nous ont emballés… Il est temps de changer !
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