Les doyens des facultés de médecine s’invitent dans le débat sur la désertification médicale. Leur idée ? Créer un service médical à la Nation qui enverrait les jeunes médecins, tout juste thésés, exercer dans les zones sous-dotées pendant un an, moyennant une rémunération. Une proposition moins contraignante que celles de certains députés qui souhaitent instaurer une régulation de l’installation ou du conventionnement. Reste à savoir si ce service serait une obligation ou reposerait sur le volontariat.
L’idée d’un service médical à la Nation est-elle bonne ? Faut-il rendre ce service obligatoire ou facultatif ? Ce dispositif basé sur le turn-over peut-il pallier l’absence de médecins traitants sur la durée ? Est-ce un bon moyen d’inciter les jeunes à s’installer dans ces régions ? À vous de débattre…
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Éditorial
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