C’est avec intérêt que j’ai lu la dernière chronique du Dr Calafiore concernant l’Ordre des Médecins (Le Quotidien du Médecin). Ses propos dénoncent de manière subliminale une certaine critique dans le fonctionnement de cette institution.
Ce dernier a dû s’expliquer, suite à ses propos concernant les médecines parallèles, auprès de ses collègues ordinaux. Il n’a pas eu de poursuites ce qui l’a réjoui, mais ce n’est pas le cas d’autres collègues appartenant à des régions différentes de la sienne qui ont reçu un blâme.
L’homme n’est pas un être infaillible
Étant depuis de nombreuses années membre d’un conseil départemental de l’Ordre, j’ai décidé de répondre à notre charmant confrère.
Les Ordres départementaux sont composés de conseillers bénévoles qui se réunissent une fois par mois. Ils n’ont aucun conflit d’intérêts, et leur but est avant tout de faire respecter les codes de déontologie.
Pour répondre aux remarques du Dr Calafiore, la conciliation suite à une plainte est une partie importante du travail de ces Ordres départementaux. Ces affaires sont analysées par les différents conseillers élus pour permettre d’avoir un avis le plus juste possible. Bien entendu, il est parfois difficile de se faire une opinion objective sur certaines affaires. Par voie de conséquence des erreurs peuvent survenir, et des avis peuvent être divergents d’un conseil à un autre.
Cela ne veut pas dire qu’il existe une manipulation des conseillers, mais plutôt le fait qu’il est parfois difficile d’avoir un avis tranché sur certaines affaires. De ce fait nous pouvons aisément comprendre la divergence de position de certains conseils départementaux par rapport à d’autres.
Quant à l’assertion du Dr Calafiore concernant les conseils éventuels des membres de cette institution, je puis lui rétorquer qu’en fait ils sont tous de grands enfants et responsables.
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