Enfin un essai de phase 3 encourageant pour le traitement du cancer métastatique du pancréas, quatrième cause de décès par cancer en Europe. La survie en cas de métastase est en effet de 2 % à 5 ans, de 17 à 23 % à un an avec le traitement de référence, la gemcitabine.
L’étude dont les résultats ont été publiés dans le New England Journal of Medicine* comparait l’association nab-paclitaxel/gemcitabine à la gemcitabine seule.
La survie globale était significativement améliorée dans le groupe duo de chimiothérapies versus la gemcitabine, à un et deux ans, respectivement de 35 % (versus 22 %) à un an, et de 9 % (versus 4 %) à 2 ans, pour ces patients en bon état général (indice de Karnofsky, qui mesure leurs performances, supérieur à 70).
La survie médiane sans progression était de 5,5 mois dans le groupe nab-paclitaxel/gemcitabine et de 3,7 mois dans le groupe gemcitabine, le gain de survie médian étant donc de 1,8 mois (3,4 mois quand 25 % des patients étaient encore en vie). Si la survenue d’effets secondaires menaçant le pronostic vital était comparable dans les deux bras, des neuropathies périphériques 17 % vs 1 %) et des neutropénies 38 % vs 27 %), toutefois rapidement réversibles à l’arrêt pour la plupart, étaient plus fréquemment rapportées avec l’association de chimiothérapies.
* En ligne le 16 octobre 2013
Article précédent
Plus de fausses couches
Article suivant
La transplantation fécale par voie haute
Plus de fausses couches
Duo de chimiothérapies
La transplantation fécale par voie haute
Plaidoyer pour un test de dépistage plus sensible
Le microbiote se dévoile
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024