Classiquement décrits comme une pathologie du péripartum (5 % des cas), les dissections et hématomes coronaires spontanés touchent des femmes âgées en moyenne de 50 ans, sans facteur de risque reconnu. Le pronostic, redoutable avant les années 2000 (mortalité de 70 %), est heureusement aujourd’hui bien meilleur. Il n’y a pas de recommandation pour leur prise en charge, mais en l’absence de choc ou d’instabilité clinique, le mieux est de ne rien faire car la pose d’un stent favorise une dissection sur un autre tronc artériel.
Une série récente souligne leur association à la dysplasie fibromusculaire dans deux tiers des cas.
Un registre à la fois rétrospectif et prospectif, DISCO, a été lancé en France, qui a déjà permis de colliger plus de 320 cas en 20 mois. Il devrait à terme constituer la plus grosse série mondiale.
D’après la communication du Dr Pascal Motreff, Clermont-Ferrand.
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