« Les tests hépatiques doivent toujours être interprétés en fonction du contexte, rappelle le Pr Joost Drenth (Pays-Bas), et en particulier l’éventuelle consommation d’alcool ou de drogues, l’IMC, les médicaments, les facteurs de risque des hépatites virales et les comorbidités ». Parmi les erreurs à éviter, il ne faut pas passer à côté d'une maladie de Gilbert (élévation isolée de la bilirubine non conjuguée), oublier les possibles causes extra-hépatiques d’élévation des transaminases (musculaires, cardiaques), méconnaître une hépatite médicamenteuse (même cholestatique), alcoolique (élévation modérée des transaminases) ou une origine lithiasique à une cytolyse. Les transaminases élevées sont le reflet d’une souffrance hépatique, quelle qu’en soit l’origine, mais pas de la fonction hépatique. Seuls le taux de prothrombine (facteur V) et l’albumine permettent d’évaluer cette dernière.
UEGW 2021, Abstr IP273
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