Ce n’est pas parce que le pays est à l’arrêt que les grossesses non désirées disparaissent. Sarah Durocher, vice-présidente du Planning familial, est bien placée pour le savoir. « Nous avons constaté une augmentation de 50 % des appels sur le numéro national d’information sur l’IVG et la contraception que nous gérons, rapporte-t-elle. Cette augmentation est principalement liée à l’inquiétude des femmes concernant la possibilité d’avoir accès à un avortement. » Une inquiétude qu’il n’est pas toujours facile d’apaiser. « Beaucoup de femmes s’informent en ligne, et il y a beaucoup de désinformation concernant la santé sexuelle des femmes sur internet », s’inquiète la militante qui redoute de voir certaines femmes dépasser de ce fait le délai légal pour l’IVG. « Nous tenons à rappeler aux femmes qu’elles peuvent avorter, même pendant le confinement », martèle Sarah Durocher. De son côté, la HAS a accepté l'allongement du délai légal de l'IVG médicamenteuse en ville.
L'accès à l'IVG maintenu
Publié le 28/04/2020
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A.R.
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Source : Le Quotidien du médecin
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