« Les outils de prévention combinée sont très peu utilisés par les femmes migrantes, en situation de précarité et de vulnérabilité, par exemple prostitution ou conjoint ayant de multiples partenaires et refusant les préservatifs. La blouse blanche fait peur, il faut s'appuyer sur les associations pour aller vers elles. À Lyon, nous travaillons avec Dati Seni, l'une des très rares associations Française dédiée aux femmes migrantes séropositives. Chez les Africaines, le travail des médiatrices est fondamental pour lever des représentations du sida : oui avec un traitement, on peut vivre longtemps, on peut avoir des enfants sans les contaminer, on ne contamine pas son partenaire ».
Dr Florence-Brunel-Dalmas, infectiologue, groupe « Femmes et VIH » (Corevih) à Lyon
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