Une étude a évalué l’effet de la morphine chez des patients souffrant d’une gonalgie intense dans le cadre d’une polyarthrite rhumatoïde, d’un rhumatisme psoriasique, d’une spondyloarthrite, ou majoritairement d’une gonarthrose. Les patients ont reçu une injection intra-articulaire unique soit de morphine 3 mg, soit de triamcinolone 40 mg, soit de placebo. Le critère principal était l’évaluation de la douleur (EVA) à sept jours. Les résultats n’ont montré aucune différence significative entre la morphine et le placebo.
Un autre essai s’est aussi montré négatif avec un anti-TNF (adalimumab) dans la gonarthrose. Enfin, d’après une analyse post hoc d’études de phase III, il y aurait un effet structural bénéfique des antihistaminiques dans la gonarthrose, à confirmer. Quant à la metformine, elle aurait un bénéfice structural et antalgique, d’après une revue de la littérature.
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