Une récente analyse de l’étude STAMPEDE, parue dans le Lancet (1), pourrait changer les pratiques. Pour cette étude de phase III, environ 2 000 hommes atteints d’un cancer de la prostate à un stade avancé nouvellement diagnostiqué ont été suivis de 2013 à 2016. Tous ont reçu un traitement standard, mais la moitié d’entre eux ont suivi en plus une radiothérapie. Les résultats montrent que cette dernière, si elle est bien tolérée, n’améliore pas la survie pour l’ensemble de la population traitée (HR : 0,92 ; IC 95 % : [0,80 – 1,06] ; p = 0,266). En revanche, elle améliore la survie à 3 ans, qui passe de 73 à 81 %, des patients ayant un faible volume tumoral (HR 0,68, IC 95 % : [0,52 – 0,90] ; p = 0,007).
(1) Parker C et al. Lancet. 2018 Dec 1;392(10162):2353-2366
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