" Un syndrome déficitaire en testostérone induirait un risque accru de développer un cancer plus agressif avec un stade pathologique élevé ", a expliqué le Dr Jean-Pierre Graziana (Lorient). Le risque de récidive après traitement local du cancer de la prostate serait également plus important chez les patients qui avaient une testostérone basse avant le traitement. Selon l’European Association of Urology, la supplémentation hormonale peut être proposée après un délai d'an suivant le traitement initial d’une tumeur à bas risque de récidive, c’est-à-dire en cas de tumeur localisée, avec un PSA initial inférieur à 10 et un score de Gleason inférieur à 8.
Il n’existe aucune donnée solide prouvant une aggravation du risque d’évolution ou de récidive du cancer de la prostate après supplémentation en testostérone. En revanche, traiter un patient déficitaire améliore la qualité et l'espérance de vie.
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