Alors que sur le papier, le généraliste fait figure d’interlocuteur idéal en cas de dépression de l’adolescent, l’étude qualitative conduite par L. Duval (Saint-Cyr-sur-Mer) montre que dans les faits, les choses ne sont pas si simples. Selon ce travail, la plupart des jeunes ne pensent pas au médecin traitant en cas de souffrance psychique, ce qui constitue un frein majeur au dépistage et à la prise en charge de la dépression de l'adolescent en médecine générale.
La nature du sujet qui est tabou et le regard des parents refrènent aussi les ardeurs tant du côté patient que du côté médecin. Ces derniers pointent aussi les difficultés du diagnostic, les réticences fréquentes à la prescription des antidépresseurs, les difficultés d’accessibilité aux structures de soins et aux spécialistes ainsi que leur coût. Les adolescents ont des « a priori » sur les antidépresseurs, l’hospitalisation et appréhendent la réaction des parents.
« ADOS # VDM », jeudi 31 mars
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