A contrario des idées reçues, conclure une consultation de médecine générale sans prescription médicamenteuse, si la situation le permet, est bien accepté par bon nombre de patients. C’est le résultat d’une étude qualitative de F. Dumel (Besançon) sur 18 médecins et 12 patients, qui montre que ce type de prescription n’est pas l’attente prioritaire, mais une attente parmi d’autres, les malades étant avant tout à la recherche de l’expertise du médecin de premier recours. Une bonne nouvelle pour le généraliste dans la crainte de ne pas satisfaire sa patientèle en ne délivrant pas de médicaments.
Cette souplesse d’esprit est moindre quand on en arrive au chapitre des génériques. Une étude sur 871 patients d’âge moyen 53 ans, réalisée par K. Lewis (Fort-de-France) a, en effet, mis en évidence que 39,5 % d’entre eux déclarent refuser toujours ou souvent la prise de médicaments génériques ; en outre, 46,4 % pensent que les génériques sont moins efficaces que les médicaments princeps. Et ce manque de confiance est multiplié par cinq lorsque l’avis du médecin traitant sur ce type de médicaments est négatif, ce qui arrive dans 9 % des cas.
« Prescription : sur ordonnance ? », jeudi 31 mars
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