Une étude médicoéconomique* sur l'impact de la chirurgie ambulatoire démontre que l'évolution de cette pratique aurait un impact économique positif pour les établissements. Sur une liste de 14 actes marqueurs (évolution de la part ambulatoire entre 2013 et 2015), le coût de production serait inférieur de 23 % en ambulatoire par rapport à l'hospitalisation conventionnelle.
Sur le périmètre des étudiés, chaque séjour d'hospitalisation classique transformé en ambulatoire procure une économie de 500 euros pour l'établissement. Une mastectomie partielle réalisée en ambulatoire génère une économie de 754 euros par établissement (impact unitaire). En extrapolant au national, l'économie serait de 3,2 millions d'euros. Pour l'acte de cholécystectomie par cœlioscopie, l'impact unitaire par établissement est de 421 euros (7,6 millions d'euros au national).
Autre enseignement : « les patients en ambulatoire ne consomment pas plus de soins postopératoires qu'après une hospitalisation conventionnelle » (la situation pourrait être différente si des actes plus complexes étant couramment réalisés). L'étude pointe aussi des économies possibles sur les coûts de transport et les IJ (grâce à une reprise plus précoce et une « dédramatisation » de l'acte chirurgical).
* Cabinet Salamati Conseil et synthèse de l'économiste Frédéric Bizard (résultats présentés pour huit URPS).
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