Petit à petit, l'ambulatoire fait son nid en radiologie interventionnelle. La pratique représente un tiers des séjours de radiologie interventionnelle, a indiqué le Pr Jean-Michel Bartoli, chef du pôle imagerie à l'AP-HM, lors des Journées de la chirurgie ambulatoire à Paris début janvier. La marge de progression sur cette spécialité est immense.
Cette technique est notamment utilisée pour la biopsie de la moelle osseuse ou la vertébroplastie. Elle prend peu de temps, réduit les risques pour le patient et simplifie les suites de sa prise en charge. Mais le principe de précaution prévaut, préviennent les radiologues. Les actes de radiologie interventionnelle en ambulatoire exigent une organisation stricte des services en termes de lits et de personnels, et surtout « une sélection drastique des patients et un diagnostic confirmé », souligne le Pr Antoine Feydy, radiologue à l'hôpital Cochin (AP-HP). Une fois la sélection opérée, la radiologie interventionnelle permet par exemple de réaliser une ablation par radiofréquence d'une tumeur sur un patient jeune (ressortant le soir même).
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