Il pourrait être tentant de définir une dose seuil à partir de laquelle tout examen d’imagerie médicale devrait être évité chez un patient donné. Mais cette approche se heurte à plusieurs écueils. D’une part,
« contrairement aux autres applications des rayonnements ionisants, le principe de limitation de la dose
ne s’applique pas au patient, du fait du bénéfice qu’il en retire pour sa santé, puisqu’une certaine dose est requise soit pour obtenir une image de qualité diagnostique soit pour obtenir l’effet thérapeutique recherché », souligne le rapport de l’ASN. D’autre part, sur le plan technique, le suivi individuel de la dose totale reçue par chaque individu est difficile, chaque type d’examen donnant lieu à une exposition exprimée dans des valeurs très différentes que l’on ne peut pas additionner.
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