En visite, des Français épatés

Publié le 16/11/2011
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UNE DÉLÉGATION française a visité l’hôpital n°1 de Krasnodar cet été, au lendemain des premières assises médicales franco-russes à Moscou. Rappelée à Paris plus tôt que prévu, Nora Berra a manqué l’étape. C’est Annie Podeur, du ministère de la Santé, qui a prononcé le discours officiel. La directrice générale de l’offre de soins a salué la coopération entre l’hôpital de Krasnodar et le CHU de Strasbourg, symbolisée par la mise en place, en 2010, du premier programme franco-russe de transplantation pulmonaire. « Historiquement, la Russie est un pays pionnier en la matière », a souligné Annie Podeur, citant les travaux de Vladimir Demikhov, ce chercheur qui, au lendemain de la 2e guerre mondiale, a greffé des poumons chez le chien (ainsi qu’une deuxième tête).

Le directeur de l’hôpital, vibrionnant personnage, a mené la visite tambour battant. Équipements dernier cri, modernité à tous les étages. Sur ses talons, des Français à la mine intriguée. Le député UMP et cardiologue Jean-Pierre Door s’est étonné du « grand professionnalisme qui se dégage des lieux ». Jean-Michel Dubernard s’est dit « frappé par l’esprit constructif des équipes ». « Les gens sont tournés vers l’avenir, je ne retrouve pas ça chez moi », a regretté l’auteur de la première greffe des deux mains. Sans l’aide de Gilbert Massard, a insisté Vladimir Porhanov, rien n’aurait été possible.

D. CH.

Source : Le Quotidien du Médecin: 9042