Avec ses rites, ses symboles, ses grades ésotériques, la franc-maçonnerie fascine toujours autant. Or, à écouter nos généralistes, on dirait que les fantasmes qu’elle inspire sont à mille lieues de la réalité. « On n’a pas des grandes capes ni des pieds fourchus », ironise un généraliste breton, initié depuis un peu plus d’un an, qui souhaite rester anonyme. « On m’a toujours conseillé d’être discret mais pas secret », explique-t-il.
Reste, que sur les dix médecins que nous avons sollicités, seuls le Dr Philippe Mocquard et, bien évidemment, l’ancien grand maître du Grand Orient, Guy Arcizet, ont accepté que leurs noms apparaissent dans nos pages. Les autres, plus frileux, évoquent un souci de « discrétion ». « Je préfère rester discret », affirme le Dr P. « On est toujours discret, la franc-maçonnerie ne s’engage pas en tant que telle », affirme le Dr D., généraliste retraité engagé dans l’humanitaire. Au-delà de son nom, inspiré d’un symbole maçonnique, rien ne permet d’identifier son association, la Chaîne d’Union Francophone, comme une association de francs-maçons. Pourtant, qu’il s’agisse de reconstruire un dispensaire de brousse au Togo ou d’organiser « des chaînes de solidarité » pour acheminer de l’aide au Bénin, ce sont bien des frères et des sœurs qui œuvrent, notamment en Afrique, auprès des populations en détresse.
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