Après le siège de Merck à Lyon au début du mois, c’est ce mardi matin celui de l’ANSM à Saint-Denis (photo) qui a été perquisitionné sous la conduite du magistrat à la tête du pôle santé publique du parquet de Marseille, dans le cadre de l’enquête sur le Lévothyrox.
Cette perquisition intervient alors que le procureur de la République de Marseille Xavier Tarabeux, a indiqué aujourd’hui que 365 plaintes ont été déposées à ce jour par des utilisateurs du Lévothyrox. Le 3 octobre, 163 plaintes étaient déjà enregistrées. "Ce qui est intéressant avec ces perquisitions, qui sont prévisibles, c'est de voir si on parvient à saisir des documents authentiques ou si des documents disparaissent ou sont trafiqués", a commenté Me David-Olivier Kaminski, qui représente des plaignants. "Il y a forcément des échanges de courriers à ce sujet, on parle quand même d'un médicament que prennent 3 millions de personnes en France", explique-t-il
L'intervention intervient alors que l'ANSM a publié au début du mois les résultats d'une enquête de pharmacovigilance sur le Levothyrox, qui conclut que les effets indésirables signalés depuis l'arrivée de la nouvelle formule sont dus à "un déséquilibre thyroïdien" causé par le changement de traitement et non à la nouvelle formule elle-même.
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