La justice a rendu le 9 mars un non-lieu dans l'enquête sur le vaccin contre l'hépatite B, mis en cause dans l'apparition de certaines maladies neurologiques telles que la sclérose en plaques, après dix-sept ans d'instruction. La décision de la juge d'instruction est d'ailleurs conforme aux réquisitions du parquet, qui avait conclu à l'absence de "causalité certaine" entre la vaccination contre l'hépatite B et l'apparition de ces pathologies.
L'affaire, instruite notamment par l'ancienne magistrate Marie-Odile Bertella-Geffroy, trouve son origine dans la campagne lancée par le gouvernement en 1994, visant à vacciner plus de 20 millions de Français contre l'hépatite B. Des cas de scléroses en plaques (SEP) ou d'autres maladies neurologiques s'étaient manifestés chez certains patients vaccinés, alimentant des doutes sur l'innocuité du vaccin.
Une enquête avait été ouverte en 1998 aboutissant au recensement d'une soixantaine de victimes, dont neuf décédées, et à la mise en examen de trois anciens responsables des laboratoires pharmaceutiques Sanofi-Aventis et GlaxoSmithKline.
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