Des coups de feu pour un refus d’arrêt de travail. C’est ainsi que pourrait se résumer l’incident qu’a connu, lundi matin, le cabinet médical d’Izeaux. Alors qu’il venait de se voir refuser un arrêt de travail, un homme a quitté brièvement quitté le cabinet de cette commune de l’Isère pour y revenir, quelques minutes plus tard, un fusil à la main. Selon le Dauphiné Libéré, ce commercial de 37 ans a menacé la praticienne avant d’ouvrir le feu à deux reprises, ne la visant toutefois pas.
Maîtrisé par un autre généraliste du cabinet, l’homme, père de deux enfants, a expliqué être harcelé et humilié par son patron puis s’est rendu à la gendarmerie. Inconnu de la justice, il a fait l'objet, dès mercredi, d'une comparution immédiate. Le tribunal correctionnel de Grenoble l'a condamné à 30 mois d'emprisonnement dont 18 mois avec sursis.
Réagissant à cet événement, MG France « voit à travers ce fait divers très violent que le prescripteur est un professionnel qui, dans la quasi totalité des cas, assume ses responsabilités ». Au-delà de cette affaire, le syndicat considère que « certains ont choisi de faire du prescripteur un bouc émissaire ». Référence faite, notamment, aux récentes indications adressées par le maire de Poissy aux généralistes de sa commune afin qu’ils limitent leurs prescriptions d’IJ aux agents municipaux.
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