Le laboratoire UCB Pharma a été condamné jeudi à verser 595.000 euros de dommages et intérêts à un polyhandicapé par le tribunal de Nanterre, qui a estimé que l'exposition in utero de sa mère au Distilbène était la cause indirecte de ses lésions neurologiques. "Le lien de causalité, indirect mais certain, entre l'infirmité motrice d'origine cérébrale et l'exposition au Distilbène", qui a provoqué la rupture prématurée de la poche utérine et la prématurité, "conduit à retenir la responsabilité de la société UCB Pharma, en dehors de toute autre cause retrouvée", ont conclu les magistrats du tribunal de grande instance dans leur décision.
C'est la quatrième fois que la justice française reconnaît la responsabilité du Distilbène dans des pathologies survenues sur des petits-enfants de patientes ayant pris du Distilbène, après une jurisprudence élaborée en 2011 par la cour d'appel de Versailles. Sylvie Le Cossec, mère du jeune Julien, handicapé à 80%, s'est félicitée jeudi de "la reconnaissance de l'erreur médicale du groupe UCB Pharma", symbole, selon elle, de "la victoire de toutes les victimes Distilbène 2e et 3e générations".
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