Trois ingrédients pour une potion

?Pour faire face à l’état financier catastrophique de l’ASV, trois options avaient été étudiées en 2011. Soit l’on n’y touchait pas, laissant perdurer le régime jusqu’à l’épuisement du peu de ressources dont il disposait. Soit il était mis fin sans attendre à ce régime, comme le prônait Gérard Maudrux. Soit, et c’était l’issue défendue par les syndicats, l’ASV était réformée. C’est ainsi que la part forfaitaire est passée de 1 380 euros en 2011 à 4 850 euros en 2016. Est venue s’ajouter à cette contribution une « cotisation d’ajustement », calculée proportionnellement aux revenus des cotisants et également prise en charge, aux deux tiers, par l’Assurance Maladie. Fixée à 0,25 % pour l’exercice 2012, cette cotisation devrait être de 2,80 % en 2017. Quant au point, il est passé de 15,50 euros en 2 011 à 13 euros et doit être gelé jusqu’en 2 019.