LES MÉDECINS libéraux ont découvert ces jours-ci dans leur boîte aux lettres une enveloppe contenant la documentation et le matériel de vote utile expédié par les commissions d’organisation électorale (placées au sein des agences régionales de santé – ARS). Selon notre sondage exclusif (« le Quotidien » d’hier), environ un praticien sur deux devrait prendre la peine de disséquer les diverses professions de foi et de voter pour ces élections professionnelles 2010.
Les syndicats en compétition (CSMF, MG-France, SML, FMF, Union Collégiale, LE BLOC, Alliance…) ont déposé des listes par région et par collège. Quelques centrales sont présentes partout, ou presque, d’autres ont une implantation géographique en peau de léopard. Par définition, MG-France est en lice dans le seul collège généraliste, LE BLOC dans la seule section « plateaux techniques ». En fonction de sa spécialité et de son activité, chaque praticien reçoit donc les listes qui le concernent (« médecins généralistes », « chirurgiens, anesthésistes, obstétriciens » et « autres médecins spécialistes »).
La procédure est simple. Le médecin devra placer le bulletin de vote (la liste de son choix) dans une enveloppe de couleur (opaque) fournie, sans y porter aucune mention manuscrite (ni suppression ni ajout de noms) sous peine de nullité. Tout panachage ou vote préférentiel est interdit. Cette enveloppe non cachetée est glissée dans une deuxième enveloppe T, close et impérativement signée au verso. La date limite du vote est le mercredi 29 septembre, dans une semaine. Tout envoi postérieur à cette date, le cachet de la poste faisant foi, ne sera pas pris en compte.
Le dépouillement aura lieu le 4 octobre, à partir de 9 heures du matin. Il est fait publiquement sous la responsabilité de la commission de recensement des votes, par des bureaux de dépouillement comprenant au moins quatre scrutateurs. Les principaux résultats devraient être connus en début de soirée. Les éventuelles réclamations contre les résultats des élections sont portées dans les cinq jours suivant leur proclamation devant le tribunal d’instance.
Ce scrutin permettra d’établir la nouvelle hiérarchie syndicale dans les trois collèges. En 2006, les médecins avaient place MG-France en tête chez les généralistes (31 %) devant l’UNOF-CSMF (26 %), la FMF (16 %), Espace Généraliste (12 %) et le SML (11 %). Chez les spécialistes, la CSMF avait remporté les élections (38 %) devant la FMF (36 %), le SML (16%) et Union Collégiale (8 %).
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