Le moindre recours aux soins et les déprogrammations d'activités (surtout lors du premier confinement) ont influencé – défavorablement – l'évolution de nombreux indicateurs de la ROSP clinique. Les dosages biologiques, le suivi des patients diabétiques, la surveillance du risque cardio-vasculaire (patients sous AVK) et surtout les dépistages des trois cancers (sein, col, colorectal) ont été très impactés. De même, la crise a percuté les indicateurs relatifs aux traitements par benzodiazépines hypnotiques et anxiolytiques (qui sont en hausse alors que l'évolution doit être à la baisse). En revanche, deux effets bénéfiques : le meilleur taux de couverture de vaccination antigrippale et la moindre consommation d'antibiotiques.

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« La ROSP ne doit pas être supprimée, elle doit évoluer »
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