Face à une douleur cancéreuse, rappellent les Drs Sylvie Rostaing-Rigattieri et Julien Guerin ( hôpital Saint-Antoine, Paris) dans un article consacré au sujet publié dans « La presse médicale », il est recommandé d’associer des médicaments de modes d’action différents, notamment des antalgiques de paliers différents, des antalgiques et des médicaments spécifiques des douleurs neuropathiques s’il existe une composante neuropathique et des antalgiques et des co-antalgiques pour accroître l’efficacité des premiers (corticoïdes, anti-inflammatoires, bisphosphonates, benzodiazépines, antidépresseurs).
La prévalence de la douleur augmente au cours de la maladie cancéreuse et son évaluation doit être pluridimensionnelle. Il faut la considérer comme une maladie à part entière.
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