Les thérapies ciblées peuvent retarder la cicatrisation des plaies chroniques, notamment celle des incisions chirurgicales, car elles interagissent avec la voie du VEGF, dont le rôle dans le processus de cicatrisation est central.
Utilisé dans le traitement des néoplasies thyroïdiennes ou rénales, le lenvatinib, inhibiteur des récepteurs tyrosine kinase des récepteurs de l’angiogenèse, est maintenant proposé en association dans le traitement d’autres cancers, comme le mélanome métastatique. Dans la base mondiale de pharmacovigilance, 84 cas de retard de cicatrisation sous lenvatinib ont été rapportés, 98 cas d’ulcérations cutanées et un cas de nécrose cutanée.
Des cas ont également été rapportés sous pembrolizumab, mais de manière moins fréquente. L’interruption temporaire du traitement est discutée chez les patients subissant une intervention chirurgicale majeure ou tant que la plaie n’est pas totalement cicatrisée. Une vigilance accrue est nécessaire chez ces patients.
Article précédent
Les risques de la dermatoporose
Article suivant
Dermocorticoïdes : la mauvaise réputation
Plaies des mains : mieux vaut pécher par excès
Brûlure chez l’enfant : anticiper la croissance
Prévenir et traiter les radiodermites
Du nouveau pour le pied diabétique
Les risques de la dermatoporose
Quand les médicaments du cancer retardent le processus de cicatrisation
Dermocorticoïdes : la mauvaise réputation
Les SMS des journées Cicatrisations 2024
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024
La myologie, vers une nouvelle spécialité transversale ?