Chez les malades présentant une plaie chronique le changement de pansement est souvent vécu comme un moment très éprouvant. Avec les tulles gras qui ont longtemps été utilisés et qui s’incrustaient dans la peau, ce geste était de fait particulièrement douloureux, note le Pr Téot. La mise à disposition d’une gamme de nouveaux pansements a donc constitué une remarquable amélioration. On dispose ainsi aujourd’hui de pansements interfaces à base de silicone qui peuvent être retirés sans saignement et sans douleur. Une analgésie par voie générale peut être indiquée dans certains cas. Les anesthésiques locaux ne sont pas recommandés ; des études réalisées il y a une quinzaine d’années ont en effet montré que la lidocaïne pourrait entraver la cicatrisation.
Chez l’enfant, le MEOPA (mélange équimolaire oxygène protoxyde d’azote) est d’une aide précieuse et il est aujourd’hui largement utilisé en milieu hospitalier lors des pansements.
D’après un entretien avec le Pr Luc Téot (CHU de Montpellier).
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Un moment éprouvant
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