Une cure de probiotiques pourrait être utile conjointement à un traitement d’éradication d’H. pylori. Dans une étude de registre européenne prospective, de 2013 à 2021 (36 699 patients), l’utilisation de probiotiques, notamment des Bifidobacterium, était associée à une incidence moindre des effets indésirables, lesquels étaient moins graves et moins longs.
Une étude monocentrique française a étudié le téduglutide, un analogue du glucagon-like peptide-2 (GLP2) commercialisé depuis 2015 dans le syndrome du grêle court. Il augmente la hauteur des villosités intestinales, réduisant les besoins en nutrition parentérale, de 60 % en moyenne. Le bénéfice est surtout observé en cas de traitement précoce.
Toujours dans le syndrome du grêle court, l’apraglutide, un aGLP2 à action prolongée, a montré dans un essai ouvert de phase 2, sur neuf patients, qu’il réduisait le volume de NP avec un profil de sécurité acceptable. Deux patients ont atteint l’autonomie entérale. Et le glépaglutide, lui aussi à action prolongée, s’est révélé sûr et bien toléré dans un essai de phase 3 de 24 semaines, réduisant dès 12 semaines les besoins en NP, voire permettant l’autonomie entérale.
Dans la maladie cœliaque, la thérapie expérimentale KAN-101 (molécule conjuguée à un peptide de gliadine déaminée) démontre une tolérance immunologique des cellules T à l’ingestion de gluten et une modulation de la réponse des cytokines plasmatiques.
Le risque de développer un syndrome de l’intestin irritable ou une dyspepsie post-infection dépend du type d’infection contractée. D’après une méta-analyse, la prévalence du SII post-infectieux serait de 14,1 % et celle de la dyspepsie post-infectieuse de 11,4 %. Les bactéries Gram-négatives (Enterobacteriaceae et Campylobacter) semblent associées à un risque plus élevé.
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