- Après une infection par le Sars-CoV-2, le vaccin anti-Covid à ARNm amplifie la formation de cellules B mémoires matures (responsables avec les anticorps de la mémoire immunitaire) et favorise celle de plasmocytes neutralisant les variants (étude MEMO-CoV2). Chez les sujets non infectés, c’est la troisième dose qui permettrait la différenciation des lymphocytes B mémoires induits par le schéma vaccinal initial, stimulant ainsi l’activité neutralisante vis-à-vis des variants.
- Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaires utilisés en cancérologie sont responsables d’effets indésirables immuno-médiés dans plus de moitié des cas. Neurotoxicités les plus fréquentes, les myosites sont parmi les plus mortelles complications immuno-médiés.
- L’anesthésie générale (AG) peut avoir un effet délétère sur les troubles cognitifs, selon les drogues utilisées et la durée d’intervention. Une confusion, suite à une AG, pourrait annoncer une maladie à corps de Lewy.
- La survenue d’une diplopie au cours d’une artérite à cellules géantes doit être traitée en urgence, car elle peut annoncer une atteinte visuelle afférente potentiellement définitive.
- La liste des médicaments à risque de purpura thrombopénique idiopathique (PTI) s’allonge. Parmi les plus incriminés, on trouve certains vaccins, l’alemtuzumab (immunosuppresseur sélectif utilisé dans la sclérose en plaques) et la guanfacine (antihypertenseur central prescrit en cas de trouble du déficit de l'attention ou d’autisme). Le délai entre la survenue du PTI et la prise du médicament varie de quelques jours à plusieurs années.
- Chez l’enfant, les infections à Escherichia coli producteur de shigatoxines sont une cause majeure de syndrome hémolytique et urémique (SHU), et la première source d’insuffisance rénale aiguë organique en dessous de trois ans (1 % de mortalité dans cette population). Plus rares chez l’adulte, elles devraient être recherchées devant un PTI ou un SHU, surtout chez les sujets âgés ou immunodéficients.
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