LES HOMMES consultant pour des symptômes du bas appareil urinaire secondaires à une HPB, qui sont en moyenne âgés de 65 ans, désirent être soulagés de leurs troubles mictionnels mais aussi garder une vie sexuelle satisfaisante. L’adénome de prostate est un facteur de risque de trouble de la sexualité : réveils nocturnes dans 66% des cas, peur du cancer chez 71% des hommes, qui sont deux sur trois à rapporter une détérioration de leur vie sexuelle. HBP et dysfonction érectile sont deux pathologies fréquemment liées : les études épidémiologiques montrent que deux hommes sur trois souffrant de dysfonction érectile ont aussi des symptômes urinaires du bas appareil (SBAU) et que, à l’inverse, plus d’un homme sur trois présentant des SBAU a également une dysfonction érectile.
Les données colligées de neuf études cliniques ont permis de confirmer l’efficacité et la tolérance de Cialis 5 mg dans le traitement des signes et symptômes de l’HBP. Dans un essai de phase III mené sur plus de 600 hommes ayant à la fois des SBAU liés à une HBP et une dysfonction érectile, la prise quotidienne de Cialis 5 mg a permis, versus placebo, une amélioration significative des critères d’efficacité (International prostate symptom score –IPSS– et International index of erectile function-erectile function domain –IIEF-EF). Une autre étude ayant inclus plus de 500 patients ayant des SBAU en lien avec une HBP a montré que, versus placebo, le tadalafil était au moins aussi efficace que la tamsulosine en termes d’amélioration du score IPSS à 12 semaines et que, chez les patients ayant une dysfonction érectile associée, le score IIEF-EF était significativement amélioré sous tadalafil versus placebo.
Une autre étude a confirmé le maintien de l’efficacité et de la tolérance du traitement jusqu’à 64 semaines.
Le mécanisme d’action du tadalafil, inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5, n’est pas complètement élucidé. Parmi les hypothèses, une augmentation de la relaxation musculaire lisse par la voie de signalisation NO-GMP cyclique, l’inhibition des afférences vésicales par la modulation du système nerveux autonome ou encore l’amélioration de la perfusion sanguine des tissus du bas appareil urinaire.
Au cours des différents essais, céphalées, dyspepsie, douleurs dorsales, myalgies et sensations vertigineuses ont été les effets indésirables les plus fréquemment rapportés, temporaires et généralement d’intensité légère à modérée.
Conférence de presse organisée par le laboratoire Lilly France.
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