Près d’un tiers des adultes en France sont concernés par une douleur chronique et plus de la moitié souffrent de dépression liée à la douleur. Parmi eux, 7 % souffriraient de douleur neuropathique. Selon leur origine et par ordre de fréquence, on trouve : les neuropathies diabétiques, les douleurs liées au cancer, la radiculopathie, les douleurs post-chirurgie.
Devant une fessalgie, il faut penser à une douleur d’origine artérielle lorsque la douleur survient à l’effort, est proportionnelle à son intensité, s’arrête en même temps que l’effort et reprend pour le même effort. Cette chronologie est vraiment caractéristique : c’est une douleur liée au mouvement. Il n’y a pas d’amélioration avec le temps. La localisation est variable, orientant vers l’artère incriminée.
Les blessures musculaires sont plus nombreuses en compétition qu’à l’entraînement. Par exemple, dans le football, le risque est jusqu’à 10 fois plus élevé en match qu’à l’entraînement. Les blessures les plus fréquentes touchent en priorité les ischiojambiers (consécutives aux sprints et accélérations), puis les adducteurs et le quadriceps. Le risque de récidive est important.
La cryoneurolyse est une technique mini-invasive à visée antalgique. Elle consiste en l’injection périnerveuse d’un agent cryogène (CO2, NO) à des températures basses allant jusqu’à – 80°. L’utilisation de ce traitement dans la spasticité est récente avec des résultats encourageants et peu d’effets secondaires. Elle offre la possibilité de traiter un nombre plus large de muscles spastiques que la neurolyse chimique.
Environ 40 % des personnes avec une paralysie cérébrale présentent une forme unilatérale. Parmi elles, la quasi-totalité (99 %) peut marcher. En cas d’atteinte bilatérale, 98 % des diplégiques et 24 % des quadriplégiques arrivent à marcher.
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