Les conjonctivites allergiques, le plus souvent bénignes, se manifestent par un prurit, un larmoiement clair, un œdème palpébral et une hyperhémie conjonctivale, sans atteinte de la cornée. L’apparition de douleur, photophobie, baisse d’acuité visuelle ou sécrétions, oriente vers une kératite, généralement superficielle, mais pouvant atteindre le stroma avec risque d’ulcère, d’abcès ou de lésion traumatique.
Parmi les kératoconjonctivites allergiques, la forme vernale (profil Th1/Th2/Th17) touche les enfants et adolescents. Si un bilan allergologique est positif dans 50 % des cas, l’absence de sensibilisation spécifique n’exclut pas le diagnostic. Quant à la forme atopique, chronique, on la trouve plutôt chez l’adulte jeune, avec antécédents d’eczéma et un terrain atopique. En cas de forme sévère résistante aux traitements classiques (collyres antidégranulants mastocytaires, antihistaminiques, corticoïdes, immunosuppresseurs topiques, immunothérapie), l’usage de biothérapies ciblées (omalizumab, dupilumab) peut être discuté en RCP.
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