Chez la femme, l’asthme allergique est plus fréquent et souvent plus sévère, en lien avec une activité accrue des cellules lymphoïdes innées de type 2 (ILC2). Présentes dans l’épithélium bronchique, ces cellules, activées en cas d’agression, sécrètent des cytokines de type 2 (IL-5, IL-13), responsables du recrutement des éosinophiles, de l’hyperproduction de mucus, de l’hyperréactivité bronchique, et de l’amplification de la réponse immunitaire adaptative via la migration des cellules dendritiques.
Les ILC2 sont également présentes chez l’homme et la femme, mais expriment un récepteur aux androgènes ; leur activation est inhibée par la testostérone, qui limite ainsi les premières étapes de la réponse allergique.
La différence entre les sexes reposerait donc sur la concentration d’androgènes circulants, plus faible chez la femme.
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