Une étude italienne* a évalué rétrospectivement le risque d’accouchement prématuré chez 496 femmes primipares âgées de plus de 40 ans, en les comparant à 104 488 femmes primipares de moins de 40 ans ayant accouché entre 2001 et 2010, pour les deux tiers d’entre elles dans des cliniques du Nord-est de l’Italie.
Une analyse multivariée a identifié cinq facteurs de risque indépendants d’accouchement avant 37 semaines d’aménorrhée révolues: l’âge maternel supérieur à 40 ans, une hypertension gravidique, un retard de croissance intra-utérine, le diabète maternel et une grossesse gémellaire.
En ce qui concerne l’accouchement avant 34 semaines, seuls deux facteurs de risque indépendants ressortent de l’analyse : l’hypertension gravidique et la grossesse gémellaire. Les auteurs concluent que si un âge maternel avancé est un facteur de risque d’accouchement avant 37 semaines, ce n’est pas un facteur de risque indépendant de grande prématurité.
*Londero AP et coll Nulliparouswomen over 40 years and the risk of pre-term delivery : multicentric rétrospective study. Abstract 0404
Article précédent
Réduire la mortalité maternelle et les complications de l’accouchement
Article suivant
De nouvelles recommandations internationales
Réduire la mortalité maternelle et les complications de l’accouchement
Pas un facteur de risque indépendant de grande prématurité
De nouvelles recommandations internationales
La mortalité maternelle a été réduite au Népal
Les violences passées ont un impact sur le mode de délivrance
Le cas des adolescentes obèses
Le rôle clé de l’utérotonique
Un contrôle rapide par voie orale
CCAM technique : des trous dans la raquette des revalorisations
Dr Patrick Gasser (Avenir Spé) : « Mon but n’est pas de m’opposer à mes collègues médecins généralistes »
Congrès de la SNFMI 2024 : la médecine interne à la loupe
La nouvelle convention médicale publiée au Journal officiel, le G à 30 euros le 22 décembre 2024