L’Assemblée nationale fut l’un des premiers clusters de France (26 contaminations dont 18 députés en mars) et pour qu’elle ne le redevienne pas, le protocole sanitaire s’y renforce : masque obligatoire y compris pour les orateurs, demi-jauge de présence admise dans l’hémicycle et dans les commissions.
Et interdiction du travail législatif en visioconférence. Cette dernière disposition a provoqué la rébellion de plusieurs députés. « C’est une véritable aberration (…) ça veut dire qu’on exclut tous ceux à qui le gouvernement recommande de ne pas prendre le risque du présidentiel, on nous impose des choses par des autorités indues (la Conférence des présidents, NDLR), c’est inconstitutionnel ! », s’est exclamé un élu LaREM connu pour sa modération, Jean-Louis Bourlanges qui, de fureur, a retiré son masque et claqué la porte de la commission des Affaires étrangères.
Un médecin député, le Dr Christian Hutin (apparenté PS), a embrayé illico : « Nous sommes l’Assemblée nationale. La conférence des présidents, c’est pas le Comité de salut public de Robespierre, Il est temps que l’ensemble des députés commencent à réagir, il faut qu’ils arrêtent avec leur hystérie Covid ! » Si maintenant les élus se fâchent contre les règles sanitaires…
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