L’exercice physique aigu chez les jeunes

Publié le 10/06/2014
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L’activité physique pourrait favoriser à la fois une augmentation de la dépense énergétique et une réduction de la consommation alimentaire, une interaction avec des implications potentielles dans la prise en charge et la prévention du surpoids et de l’obésité infantile.

Dans une étude réalisée en 2009 chez des adolescents obèses, une équipe mixte université-INRA de Clermont-Ferrand, a observé, quel que soit le sexe, l’effet anorexigène d’un exercice physique aigu intermittent (3 périodes de 11 minutes) de haute intensité, d’amplitude maximale 6 à 7 heures après l’exercice. La prise et la dépense énergétiques sont altérées mais la faim, la satiété et le désir de manger ne sont pas modifiées (1). De façon intéressante, l’équipe montrera les rôles importants joués par le statut pondéral (2), et l’intensité de l’exercice (3), ces résultats n’étant pas retrouvés chez des adolescents minces, ni en cas d’exercice de faible intensité.

D. Thivel. L’effet de l’exercice physique sur le comportement alimentaire.

(1) Thivel D et al. Intensive exercise: a remedy for childhood obesity? Physiol Behav. 2011 Feb 1;102(2):132-6.

(2) Thivel D et al. Physiol Behav. 2014 Jan 17;123:41-6.

(3) Thivel D et al. PLoS One. 2012;7(1):e29840.

Dominique Monnier

Source : Nutrition