Histoires d’eaux

Publié le 10/06/2014
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Résultat d’un lent parcours géologique de plusieurs années, voire de plusieurs décennies au sein des roches traversées, chaque eau minérale naturelle est unique. Ainsi, à l’image de la diversité des territoires dont elles sont issues, les eaux minérales ont, chacune, leur propre composition en minéraux et oligo-éléments (fluor, fer, manganèse, cuivre, sélénium, iode, lithium, baryum, silicium...).  

Les eaux minérales bicarbonatées contribuent à une meilleure digestion. Celles comprenant du sodium sont recommandées aux sportifs effectuant des efforts intenses et prolongés. Certaines eaux – riches en calcium (›150mg/L) et magnésium (›50 mg/l) – permettent de contribuer à la couverture des besoins journaliers recommandés en ces minéraux et ainsi d’aider à diminuer les risques de déminéralisation osseuse liée à l’âge, comme l’ostéoporose.

Le Code de la Santé Publique définit des critères très précis concernant les teneurs en minéraux pour chacune de ces eaux et l’étiquette en indique toujours la composition. La France a, notamment, mis en place des normes strictes pour les eaux destinées à l’alimentation du nourrisson, fixant des limites de composition pour certains minéraux et en particulier, pour les nitrates (10mg/L maximum). L’enfant, lui, peut consommer des eaux faiblement ou moyennement minéralisées (résidus secs ‹1500mg/L) avec une attention particulière sur le fluor qui ne doit pas dépasser 1,5mg/L jusqu’à l’âge de 7 ans.

Chambre Syndicale des Eaux Minérales.

Hélia Hakimi-Prévot

Source : Nutrition