Transition alimentaire

Publié le 10/06/2014
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Les habitudes alimentaires des Pays en voie de développement (PVD) évoluent à grande vitesse. À mesure que le Produit intérieur brut (PIB) augmente, les comportements s’assimilent à ceux des pays développés : plus de lipides, moins de glucides (moins de céréales et plus de produits sucrés), plus de protéines animales. La Chine en est un exemple, avec une transition alimentaire quatre fois plus rapide que la nôtre sur les deux siècles derniers. Ces données des PVD, observées par l’organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture, Food and Agriculture Organization (FAO), de 1961 jusqu’en 2009, sont inquiétantes à la fois en termes de ressources naturelles et de santé. En même temps que s’accroît la prévalence d’affections chroniques – telles que le surpoids, l’obésité, le diabète – les malnutritions persistent. Pierre Combris, directeur de recherche à l’INRA, parle de « double fardeau » pour ces pays, à la fois confrontés à l’obésité et à la sous-alimentation.

Ada Picard

Source : Nutrition