Près de 700 joueurs et joueuses sont présents lors du tournoi de Roland-Garros. Environ un tiers de ceux-ci font appel au service médical. Si le gros du contingent, plus de 60%, consulte pour un problème lié à l’appareil locomoteur, la médecine générale n’est pas oubliée. Largement en tête, viennent les problèmes ORL avec 1/3 des demandes.
Une activité physique intense diminue, on le sait les défenses immunitaires et les voyages, le décalage horaire, la climatisation, la cohabitation, le stress sont des facteurs aggravants. Les agents infectieux ou viraux se transmettent allègrement et les épidémies trouvent un terrain favorable. On est frappé par le nombre de rhinopharyngites, angines, sinusites...
Tenir compte des « urgences sportives »
La thérapeutique n’est pas toujours facile. La réputation des antibiotiques de fatiguer les joueurs nous permet de limiter les antibiothérapies inutiles. Cependant, certaines « urgences sportives » nous condamnent parfois à des attitudes thérapeutiques disproportionnées.
Le dopage restreint de manière considérable les choix médicamenteux, parfois au détriment de l’efficacité. La prescription de médicaments dopants est possible en l’absence d’autre solution mais nécessite une TUE (therapeutic use exemption), démarche administrative lourde.
Toutes les chroniques du Dr Jacques Parier sur Roland-Garros 2014.
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Le maillon faible
La pathologie de surface
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« Court sur pâtes »
Échos de l’écho
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Le retour sur terre
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