Une cagnotte de 1,65 million d’euros pour les vainqueurs, homme et femme du tournoi, c’est une belle parité. Il existe quand même, on s’en doutait, de notables différences sur le plan physique entre les joueuses et les joueurs. Avant même d’accéder sur le court, où se déroule le match entre Maria Sharapova et Garbine Muguruza, les cris aigus poussés à chaque frappe nous confirment le déroulement d’un match féminin.
Maria, avec 1,88 m, est la plus grande joueuse du Top 20 où la moyenne évolue actuellement vers 1,75 m, certes plus modeste que chez les garçons ou le double mètres, Isner, a fait son entrée dans le Top 10. Dans le Top 20 masculin, seul un joueur, David Ferrer, mesure moins de 1,80 m.
Masse grasse, puissance et blessures
Concernant la masse grasse, le sexe féminin affiche une moyenne de 20%, au dessus de celle des hommes (10%), même si comme toujours, il y a des exceptions de chaque côté de la courbe.
La puissance reste masculine. Certes, les femmes peuvent aujourd’hui servir à près de 200 km/h pour une moyenne de 160 km/h. Mais, chez les garçons, on atteint les 230 km/h avec une moyenne proche des 200 km/h.
Quant aux blessures durant Roland-Garros, les statistiques montrent que les hommes sont un peu plus touchés que les femmes. La répartition est proche avec 50% au niveau des membres inférieurs, 30% au niveau des membres supérieurs. Le rachis est presque deux fois plus souvent impliqué chez les femmes que chez les hommes.
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